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BECKETT (Samuel). Poèmes. Editions de Minuit, Paris, 1968.

Price: US$661.37 + shipping

Condition: Fine

Description: EDITION ORIGINALE. Tirage à 762 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. Rives. Un des 100 hors commerce, celui-ci portant un ENVOI autographe signé et daté de Beckett à l’époque.

Seller: Librairie-Galerie Emmanuel Hutin, Paris, France

BECKETT, Samuel. Poemes. Les Editions de Minuit, (Paris), 1968.

Price: US$1000.00 + shipping

Condition: Fine

Description: First edition. Squarish 12mo. 30pp. White printed wrappers. Text in French. A fine, bright, unopened copy. Limited to 550 numbered copies on Velin Cuve B.F.K. Rives paper. Inscribed by Beckett: "for Michael Curtis, from Samuel Beckett"

Seller: Between the Covers-Rare Books, Inc. ABAA, Gloucester City, NJ, U.S.A.

BECKETT Samuel. Poèmes. Les Editions de Minuit, 1968.

Price: US$1901.45 + shipping

Description: - Les Editions de Minuit, Paris 1968, 14,5x19,5cm, broché. - Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 662 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté de Février 1968 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Petites piqûres sur le premier plat marginalement et légèrement insolé. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin : « [Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession. » Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture » (Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques. » (Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui ? » (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, « Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier roman Murphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » (Le Pictural dans l'œuvre de Beckett, Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux homme

Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France