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BECKETT Samuel. Assez. , 1966.

Price: US$916.85 + shipping

Description: First edition. 8vo., original pictorial wrappers lettered in black. Paris, Les Éditions de Minuit. Signed by the author on the title page. Number 68 of 112 copies reserved for the Librairie des Éditions de Minuit, from a total issue of 662 numbered copies on Velin Cuve B.F.K. Rives paper. A fine copy. in glassine dust wrapper

Seller: Maggs Bros. Ltd ABA, ILAB, PBFA, BA, London, United Kingdom

BECKETT Samuel. Assez. Les Editions de Minuit, 1966.

Price: US$1269.16 + shipping

Description: - Les Editions de Minuit, Paris 1966, broché. - Edition originale imprimée à 662 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. de Rives, le nôtre un des 100 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic Janvier et à sa femme. Agréable exemplaire. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Les éditions de minuit, Paris 1966, original wrappers. First edition, one of 662 numbered copies on vélin cuve B.F.K. de Rives, this one of 100 hors commerce (advance) copies. Inscribed copy signed by Samuel Beckett to Ludovic Janvier and his wife. A good copy.

Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

BECKETT Samuel. Assez. Les Editions de Minuit, 1966.

Price: US$1903.74 + shipping

Description: - Les Editions de Minuit, Paris 1966, 14,5x19,5cm, broché. - Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 512 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Avril 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Agréable exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin : « [Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession. » Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture » (Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques. » (Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui ? » (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, « Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier roman Murphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » (Le Pictural dans l'œuvre de Beckett, Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich, à l'or

Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France