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HUGO Victor. Les Misérables. Pagnerre, 1862.

Price: US$1774.88 + shipping

Description: - Pagnerre, Paris 1862, In-8 (14x22,8cm), 5 volumes reliés. - Edition originale dont on doit détailler certaines particularités : Mention de sixième édition pour les tomes 1 à 7, mention de troisième édition pour les tomes 7 à 10. Pages de titre de rouge et noir. Reliure en demi veau glacé d'époque noisette. Dos assombris avec une auréole plus sombre sur le tome 1, et des zones plus foncées sur les autres tomes. Ensemble plutôt frais, mais pâles rousseurs éparses dans les volume 1 et 2. Brunissures sur les faux-titres. Page de titre du tome 7 avec trace de mouillure pâle au coin bas droit. Bon exemplaire. L'édition des Misérables parut en trois fois sur un mois, simultanément en Belgique en France et dans le monde entier. Les exemplaires parisiens des deux premiers volumes s'écoulèrent si rapidement que les éditeurs furent contraints de rapatrier des exemplaires belges et leur attribuer une nouvelle page de titre française avec une mention de deuxième édition, qui sont donc constitués de l'édition originale belge dont la mise en page diffère très légèrement de la française. Les mentions d'éditions suivantes sont des retirages de l'édition française réalisés grâce aux empreintes de plaques réalisées par l'imprimeur Claye avec de nouvelles pages de titre en rouge et noir avec des capitales antiques (un des joyaux du matériel typographique de Claye). Dès la fin de la parution de tous les volumes, les libraires constituèrent des ensembles complets en mêlant les mentions d'éditions, ce qui ne paraît pas avoir dérangé les acquéreurs de l'époque, heureux de posséder un exemplaire complet de la première édition de ce monument de la littérature sociale. Histoire de l'édition originale des Misérables L'édition originale des Misérables fut légalement établie par trois éditeurs différents, Pagnerre en France, Lacroix en Belgique et Steinacker en Allemagne, sous l'égide de l'éditeur officiel A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie. Une des deux éditions originales parues le 3 avril 1862 simultanément à Bruxelles chez Lacroix et Verboeckhoven et à Paris chez Pagnerre. La question de la prévalence d'une édition sur l'autre agite depuis longtemps le monde de la bibliophilie et les bibliographes sont restés divisés sur cette épineuse question. Carteret et Vicaire par exemple assuraient que l'édition parisienne devait être privilégiée, tandis que Vanderem et Clouzot donnaient la primeur à l'édition belge. Plus qu'une simple question de chronologie, cette dispute bibliographique révèle la complexité de la notion d'édition originale et l'importance symbolique qu'elle revêt pour l'histoire littéraire et en particulier pour cette œuvre magistrale qui compte parmi les plus importantes de la littérature mondiale. Etrangement, sans que cette question ait été réellement tranchée, l'édition de Bruxelles est aujourd'hui communément décrite comme antérieure à celle de Paris, tandis que l'édition de Leipzig est tout simplement ignorée. Les Misérables seraient donc parus le 30 ou 31 mars chez Lacroix et le 3 avril chez Pagnerre. Les arguments de cette antériorité belge sont cependant tous réfutables, et dès 1936, Georges Blaizot en avait démontré la fragilité. Le premier argument s'appuie sur une lettre de Victor Hugo adressée à Lacroix de 1865 et dans laquelle, le poète qualifia lui-même l'édition belge de « princeps » : « Typographiquement, il faut se régler en tout sur l'édition belge princeps des Misérables, en dilatant plutôt qu'en resserrant » écrit-il au sujet des Travailleurs de la mer qui paraîtront en 1866. Or cette désignation de Hugo n'est en aucun cas une indication bibliographique, comme l'explique Georges Blaizot, dénonçant l'interprétation abusive de P. de Lacretelle et du Dr Michaux : « Le poète précise un point, un seul, très simple, très clair, très précis : l'édition belge princeps (c'est-à-dire la première parue des éditions belges) doit servir de type aux éditions futures. Il dit cela, il dit bien cela, il ne dit que cela. » (Georges Blaiz

Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

HUGO Victor. Les Misérables. A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1862.

Price: US$6085.30 + shipping

Description: - A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, Bruxelles 1862, 14,5x22cm, 10 volumes reliés. - Edition originale sans mention parue concomitamment avec l'édition de Paris chez Pagnerre. Reliures en demi basane bleu marine, dos à quatre fins nerfs sertis de doubles filets dorés et ornés de caissons dorés richement décorés, plats de cartonnage bleu marine, gardes et contreplats de papier caillouté, tranches mouchetées, reliures anglaises de l'époque. Rousseurs éparses, page de titre du troisième volume légèrement et marginalement salie, quelques épidermures sur certains plats et quelques accrocs sur certaines tranches, certains mors comportant des restaurations. Une correction à l'encre page 208 du volume 3. L'édition originale des Misérables fut légalement établie par trois éditeurs différents, Pagnerre en France, Lacroix en Belgique et Steinacker en Allemagne, mai cette dernière sous l'égide de l'éditeur officiel A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie. La question de la prévalence d'une édition sur l'autre agite depuis longtemps le monde de la bibliophilie et les bibliographes sont restés divisés sur cette épineuse question. Carteret et Vicaire par exemple assuraient que l'édition parisienne devait être privilégiée, tandis que Vanderem et Clouzot donnaient la primeur à l'édition belge. Plus qu'une simple question de chronologie, cette dispute bibliographique révèle la complexité de la notion d'édition originale et l'importance symbolique qu'elle revêt pour l'histoire littéraire et en particulier pour cette œuvre magistrale qui compte parmi les plus importantes de la littérature mondiale. Etrangement, sans que cette question ait été réellement tranchée, l'édition de Bruxelles est aujourd'hui communément décrite comme antérieure à celle de Paris, tandis que l'édition de Leipzig est tout simplement ignorée. Les Misérables seraient donc parus le 30 ou 31 mars chez Lacroix et le 3 avril chez Pagnerre. Les arguments de cette antériorité belge sont cependant tous réfutables, et dès 1936, Georges Blaizot en avait démontré la fragilité. Le premier argument s'appuie sur une lettre de Victor Hugo adressée à Lacroix de 1865 et dans laquelle, le poète qualifia lui-même l'édition belge de « princeps » : « Typographiquement, il faut se régler en tout sur l'édition belge princeps des Misérables, en dilatant plutôt qu'en resserrant » écrit-il au sujet des Travailleurs de la mer qui paraîtront en 1866. Or cette désignation de Hugo n'est en aucun cas une indication bibliographique, comme l'explique Georges Blaizot, dénonçant l'interprétation abusive de P. de Lacretelle et du Dr Michaux : « Le poète précise un point, un seul, très simple, très clair, très précis : l'édition belge princeps (c'est-à-dire la première parue des éditions belges) doit servir de type aux éditions futures. Il dit cela, il dit bien cela, il ne dit que cela. » (Georges Blaizot in Le Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1936). En effet à la fameuse édition in-8 succèdera une plus modeste édition in-12 en octobre de la même année. Le second argument est plus important. Il s'appuie sur une lettre d'Adèle Hugo à son mari relatant la rocambolesque aventure de la publication française quatre jours avant la date prévue. Cette lettre sera partiellement reproduite en 1904 dans les œuvres complètes publiées par Meurice et Simon, avec la date supposée du « [31 mars 1862] ». Adèle y raconte les motifs de la précipitation éditoriale française : « Auguste [Vacquerie] nous apprend que Les Misérables paraissent sous trois jours. Étonnement mêlé de satisfaction. Auguste me raconte qu'ils comptaient faire paraître Les Misérables le 7 avril ; que le matin [Noël] Parfait était accouru effaré chez [Paul] Meurice lui dire qu'il sortait de voir aux mains de [Paul] Siraudin, un exemplaire des Misérables qu'il avait acheté la veille à Bruxelles. » Ce témoignage et la datation de la lettre dans ces notes de l'éditeur sont sans doute à l'origine de l'affirmation de l'antériorité de la publication belge. De f

Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

HUGO Victor. Les misérables. A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1862.

Price: US$9508.28 + shipping

Description: - A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, Bruxelles 1862, 15x21cm, 10 volumes reliés. - Edition originale sans mention, parue simultanément avec celle de Paris. Reliures en demi basane aubergine, dos lisses ornés de filets estampés à l'or, plats de papier marbré, discrètes restaurations principalement sur les coiffes, reprise de teinte sur l'ensemble des volumes, reliures de l'époque. Quelques petites rousseurs marginales, une petite mouillure angulaire sans atteinte au texte aux deux derniers cahiers du quatrième volume, une autre mouillure très pâle à la table de ce même volume. Pâle et petite mouillure à l'angle inférieur des pages 29 à 38 du sixième tome. A la table du volume huit, une petite rousseur se poursuivant sur quelques feuillets, ainsi qu'une claire mouillure au coin supérieur des tous derniers. En guise d'ex-libris, un feuillet blanc portant le nom du premier propriétaire : Alfred Jeanneret, très joliment calligraphié à l'encre noire, a été relié en tête de chaque volume. L'édition originale des Misérables fut légalement établie par trois éditeurs différents, Pagnerre en France, Lacroix en Belgique et Steinacker en Allemagne, sous l'égide de l'éditeur officiel A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie. Une des deux éditions originales parues le 3 avril 1862 simultanément à Bruxelles chez Lacroix et Verboeckhoven et à Paris chez Pagnerre. La question de la prévalence d'une édition sur l'autre agite depuis longtemps le monde de la bibliophilie et les bibliographes sont restés divisés sur cette épineuse question. Carteret et Vicaire par exemple assuraient que l'édition parisienne devait être privilégiée, tandis que Vanderem et Clouzot donnaient la primeur à l'édition belge. Plus qu'une simple question de chronologie, cette dispute bibliographique révèle la complexité de la notion d'édition originale et l'importance symbolique qu'elle revêt pour l'histoire littéraire et en particulier pour cette œuvre magistrale qui compte parmi les plus importantes de la littérature mondiale. Etrangement, sans que cette question ait été réellement tranchée, l'édition de Bruxelles est aujourd'hui communément décrite comme antérieure à celle de Paris, tandis que l'édition de Leipzig est tout simplement ignorée. Les Misérables seraient donc parus le 30 ou 31 mars chez Lacroix et le 3 avril chez Pagnerre. Les arguments de cette antériorité belge sont cependant tous réfutables, et dès 1936, Georges Blaizot en avait démontré la fragilité. Le premier argument s'appuie sur une lettre de Victor Hugo adressée à Lacroix de 1865 et dans laquelle, le poète qualifia lui-même l'édition belge de « princeps » : « Typographiquement, il faut se régler en tout sur l'édition belge princeps des Misérables, en dilatant plutôt qu'en resserrant » écrit-il au sujet des Travailleurs de la mer qui paraîtront en 1866. Or cette désignation de Hugo n'est en aucun cas une indication bibliographique, comme l'explique Georges Blaizot, dénonçant l'interprétation abusive de P. de Lacretelle et du Dr Michaux : « Le poète précise un point, un seul, très simple, très clair, très précis : l'édition belge princeps (c'est-à-dire la première parue des éditions belges) doit servir de type aux éditions futures. Il dit cela, il dit bien cela, il ne dit que cela. » (Georges Blaizot in Le Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1936). En effet à la fameuse édition in-8 succèdera une plus modeste édition in-12 en octobre de la même année. Le second argument est plus important. Il s'appuie sur une lettre d'Adèle Hugo à son mari relatant la rocambolesque aventure de la publication française quatre jours avant la date prévue. Cette lettre sera partiellement reproduite en 1904 dans les œuvres complètes publiées par Meurice et Simon, avec la date supposée du « [31 mars 1862] ». Adèle y raconte les motifs de la précipitation éditoriale française : « Auguste [Vacquerie] nous apprend que Les Misérables paraissent sous trois jours. Étonnement mêlé de satisfaction. Auguste me raconte qu'ils comptai

Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France